Himeji, patrimoine mondial de l'humanité
J'ai oublié de vous montrer le gâteau que la production de la Flûte enchantée m'a offert : tous le choeur et les solistes ont chanté 'Happy birthday', et on m'a apporté ce gâteau, sur scène !
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Un petit tour à Kitano, un quartier de Kōbe avec des vieilles maisons de style européen.
Olivier a fait faire un calligraphie.
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Le 20, j'avais congé ; nous sommes allé à Himeji, une ville portuaire à 40 km de Kōbe.
En y allant en train, nous avons vu le pont Akashi Kaikyō : avec ses 3911m, la suspension centrale de 1991m et se piliers de 297m de haut, c'est le pont suspendu le plus grand du monde.
En sortant de la gare, à Himeji, une grand avenue mène directement au château.
L'approche est saisissante !
Ce château est un des trois subsistant encore de l'époque samouraï, tout en bois.
C'est le premier site japonais qui a été classé au Patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco en 1993.
Il sert de décor à nombre de films, dont Kagemusha et Ran de Kurosawa.
Il a été construit en 1609. Il se compose de deux tours principales, la grande comptant 5 étages visibles, plus deux dans les fondations ; il a 15 portes, un mur de terre de plus de 1000 mètres, 27 tours de guet...
C'était un château désiré par le shogun pour montrer sa puissance aux seigneurs féodaux de l'Ouest.
C'est
un chef d'oeuvre de l'art défensif : les douves et les soubassements
escarpés le rendent très difficile d'accès ; de plus le chemin pour
arriver au château lui-même est tortueux, en épingle à cheveux, avec de
hautes marches faites de pierres brutes, des portes en bois recouvert de
fer...
Il est surnommé Shirasagi-jo ou Hakuro-jo, château des hérons blancs. En effet, ses murs de plâtre blanc, ses tuiles grises, qui paraissent blanches au soleil, et surtout ses pignons et toits gracieusement incurvés font penser à des hérons blancs prenant leur envol ou posés sur des pins.
Une maquette en bois montre la structure du bâtiment.
On accède au "parc" du château par un pont sur une douve, le sakuramon hashi (pont de la porte des cerisiers) ; son nom est écrit sur la pile en bois à côté d'Olivier.
On arrive sur une grande esplanade, avec le château au fond.
On passe le hishi no mon (porte de la châtaigne d'eau - plus connue sous son nom anglais : water chestnut gate), qui doit son nom à la fleur gravée sur les piliers.
En tournant à gauche, on accède à la terrasse qui permet la plus belle vue du château.
On comprend son surnom château des hérons blancs ! On dirait des hérons perchés sur les pins !
C'est magnifique, époustouflant ! Une merveille à ne pas rater !!!
Un couloir de 300m, tout en bois et plâtre, court sur les remparts ; pour le visiter, on se déchausse (comme pour le château, d'ailleurs) et on vous fournit des chaussons. Ah! le Japon et son organisation !
Dans une des pièces, des mannequins en kimono.
Les bords des toits sont tous ornés de tuiles décoratives, qui portent le mon, l'emblème héraldique, rond, des différentes familles de seigneurs.
Les meurtrières rondes, carrées, triangulaires, sur tout le pourtour du château.
Le donjon central.
La vue du dernier étage.
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Après ces émotions, nous sommes allés manger !
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Un sanctuaire avec des poupées, en offrande.
Les temples d'Himeji ont les même tuiles grises que le château ; de plus, ils ont des "sculptures" au bout des toits.
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Une magnifique journée !!!
Du train...
Une dernière, pour le plaisir !